L’addiction aux jeux vidéo est déjà classée parmi les maladies répertoriées par l’OMS ou Organisation Mondiale de la Santé. L’addiction au Smartphone semble aussi devoir suivre la même voie. Que faire pour s’en affranchir ?
Les symptômes de l’addiction au Smartphone
La scène se passe dans un bureau. Une employée est en train de téléphoner en maintenant l‘appareil entre sa tête et son épaule droit. En même temps elle regarde un autre téléphone dans sa main gauche. Comme si cela ne suffisait pas, elle était également en train de surveiller son écran d’ordi portable connecté à un réseau social. Le mal est en train de s’installer. Il est temps de connaitre les signes de l’addiction au Smartphone et à tout autre type d’écran.
Une néologie semble vouloir définir l’addiction au Smartphone : la nomophobie. Elle se définit globalement comme la crainte (phobie) de la séparation d’avec son mobile (no mo pour no mobile). L’accro au Smartphone éprouve une peur, une anxiété, voire une angoisse quand il n’a pas son mobile à portée de main. L’éventualité d’une batterie déchargée déclenche une peur panique.
Les signes extérieurs observables : celui qui garde constamment les yeux rivés sur son appareil. Il le fait partout : dans la rue au risque de tomber dans un trou ou de rentrer en plein dans un poteau électrique. Arrivé dans le transport en commun, il n’en démord pas. Et cela se continue à longueur de journée. Et même à l’heure du coucher, il le met sous l’oreiller. Le prétexte est d’en faire un réveil matin. Pas tant pour se lever du lit. Non. C’est plutôt pour consulter les dernières alertes ou notifications.
Autre problème pouvant découler de ce surdosage de Smartphone est l’inadaptation sociale. L’accro n’arrive plus à communiquer correctement avec les membres de sa famille ou son entourage proche.
Les conseils de la science pour se sortir d’une addiction au Smartphone
Le premier conseil consiste à reconnaitre que la maladie est là. Pour ce faire, noter le temps passé à utiliser l’appareil durant la journée. Ensuite avoir conscience que ce temps est trop excessif. Alors prendre des mesures pour réduire le temps d’utilisation du Smartphone. Le faire par palier progressif. Il est pratiquement impossible de le bannir totalement. Tel n’est pas le but.
Désactiver la fonction notification venant des réseaux sociaux, surtout durant les heures de travail ou quand il y a d’autres membres de la famille à la maison. En fait en présence de toute personne.
Le soir, se déconnecter totalement du village planétaire des réseaux sociaux. Se reconnecter plutôt à la vie réelle par des échanges avec la famille.
Rechercher d’autres sources de plaisir et de bien-être, S’adonner à des activités sportives. Apprécier les sorties entre famille ou collègues de travail.
Surtout ne pas mettre le Smartphone sous l’oreiller. Si nécessité il y a de se lever tôt le matin, préférer le bon vieux réveil d’antan. A aiguilles de préférence pour éviter de consulter un écran. Cela pourrait susciter de suite l’envie d’aller voir les dernières nouvelles ou derniers posts sur son mobile.
Enfin, si le mal est déjà trop avancé avec crise d’angoisse, voire dépression dés séparation d’avec le Smartphone, une prise en charge psychologique ou même psychothérapeutique peut être envisagée.